Vous avez un projet d’innovation ou de gadget original et vous vous sentez une âme d’autoentrepreneur ? Bien qu’elle nécessite une réflexion sérieuse avant sa mise en place, la levée de fonds peut être est un bon moyen pertinent de financer la création ou les projets de développement de son entreprise. Plutôt que de faire une demande de crédit bancaire, vous avez effectivement la possibilité de réaliser un financement extérieur, c’est-à-dire un financement issu de différents investisseurs intéressés par votre projet. Étudions ensemble l’intérêt de réaliser et de réussir une levée de fonds, et les différents moyens d’y parvenir.
Pourquoi faire une levée de fonds ?
On distingue deux types de levée de fonds : le capital développement et le capital amorçage. La levée de fonds concerne les projets à moyens et longs termes, en général de 3 à 5 ans, et vise à financer :
• La recherche et développement nécessaires à la création d’un nouveau produit (capital développement)
• Le temps nécessaire au développement commercial du projet, dont les investissements de départ conséquents privent l’entrepreneur de revenus (capital amorçage)
Les X moyens de réussir une levée de fonds
Le financement participatif
En France, le financement participatif ou collaboratif, crowdfunding en anglais, séduit de plus en plus d’entrepreneurs. Et pour cause : ce type de financement a permis de collecter presque 300 millions d’euros sous forme de dons, de prêts ou d’investissements. Et le phénomène prend chaque année de l’ampleur. Kickstarter est le site de financement participatif le plus populaire, suivi par Indiegogo, deux entreprises américaines réputées notamment pour le financement de nombreux produits high-tech et de projets artistiques.
Augmentation de capital
Une augmentation de capital d’une entreprise est – comme son nom l’indique – le fait pour cette entreprise de créer de nouvelles actions à destinations d’anciens ou de nouveaux actionnaires, notamment sur les marchés financiers si l’entreprise est cotée en bourse. Il est également possible de d’incorporer au capital social les profits qui n’ont pas fait l’objet d’une distribution et qui sont en réserve. Voici les autres formes d’augmentation de capital :
• Obligations : certaines obligations sont convertibles en capital. Leurs détenteurs deviennent alors actionnaires plutôt que créanciers.
• Nature : un apport d’actifs en nature permet à l’entreprisse d’émettre de nouvelles actions.
• Marché primaire : l’entreprise peut financer un projet en émettant une proposition de nouvelles souscriptions sur ce marché afin d’augmenter son capital.
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